Le secrétaire britannique au Foreign Office a reconnu que la destitution de Bachar Assad n’était plus possible.
En effet, Boris Johnson a déclaré devant la Chambre des communes que la destitution du président syrien n’était plus à l’ordre du jour.
« Alors que le président Assad devrait avoir peur des châtiments internationaux pour la mort d'un grand nombre de civils syriens, le slogan « Assad doit partir » n’est pour autant pas possible à mettre en œuvre »; a affirmé Johnson.
"Assad dirige pour le moment 75% de la population syrienne et prend sous son contrôle 50% des territoires du pays. Dans ce cas, la meilleure solution est de s’asseoir à la table de négociations de Genève pour élaborer une nouvelle Constitution syrienne", a ajouté Johnson.
Auparavant, la destitution d’Assad constituait la priorité des pays occidentaux à la tête desquels, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France et la page semble bien avoir tourné aujourd’hui en faveur d’Assad.
La guerre syrienne a débuté en 2011 et elle a atteint son « apogée » avec la mise en place des groupes terroristes sur le sol syrien.
Aujourd’hui, le sommet d’Astana et les négociations de Genève se déroulent avec pour objectif de mettre un terme à la guerre par la voie diplomatique.